Hello à tous !
Bienvenue dans la première édition d’Objectif Digital Nomad !
Si vous arrivez ici pour la première fois et que vous ne voulez manquer aucune newsletter à l’avenir, ça se passe ici. 👇
Aujourd’hui, je vous écris depuis le village de Paje, dans l’Archipel de Zanzibar.
Pour vous situer le lieu :
Pour ceux qui ne me connaissent pas encore : je suis Julia, j’ai 27 ans, j’étais podologue il y a encore trois mois et j’ai décidé de tout plaquer.
Pourquoi ? Parce que j’ai réalisé que ma vie manquait de sens et qu’il était temps de partir à la poursuite de mes rêves.
Je voulais être libre, avoir un travail créatif et pouvoir faire de la Terre ma maison.
J’ai décidé de devenir Digital Nomad.
Mon nouveau métier ? Webdesigner. Je design et développe des sites internet.
Dans ODN, toutes les semaines :
Nous questionnerons notre quotidien.
Nous réfléchirons à comment construire un projet qui fasse sens.
Nous parlerons voyages et nomadisme.
Dans chaque édition, je répondrais également à vos questions.
Prêt à embarquer dans cette aventure ? C’est parti !
À quoi ressemble votre journée ?
Pour commencer, j’aimerais vous proposer une réflexion sur la manière dont nous allouons notre temps dans une journée.
Une journée comporte 24 heures. Enlevons 8 heures de sommeil. Il vous reste 16 heures éveillées.
Sur ces 16 heures, quelle en est la proportion que vous n’échangeriez pour rien au monde ?
Décomposons et prenons un cas typique (d’une personne sans enfant) :
8 à 10 heures au travail
1 à 2 heures dans les transports
1 heure pour les taches du quotidien
1 heure pour les repas
Si vous n’êtes pas pleinement épanoui dans ces 11 à 14 heures déjà utilisées, il ne vous en reste plus qu’entre 2 et 5 pour être heureux.
De plus, si vous rentrez fatigué, il n’est pas évident d’en tirer le maximum.
Si votre travail n’est pas une source d’épanouissement, pourquoi ne pas faire le choix de s’éclater pendant les 16 heures éveillées qui s’offrent à vous chaque jour ?
Le bonheur est un choix que l’on fait.
Il y a trois grandes questions qui méritent beaucoup (beaucoup) de réflexion :
Où veux-tu vivre ?
Avec qui ?
Que veux-tu faire de ta vie ?
Dans cette newsletter, nous naviguerons souvent autour de ces 3 thèmes.
L’exercice du jour 📖 🖊
Si vous avez lu mes posts sur Instagram ou LinkedIn vous savez que j’ai beaucoup utilisé l’écriture dans mon introspection.
Un exercice qui m’a beaucoup apporté lorsque j’ai commencé à réfléchir sur moi était de répondre chaque jour à la question suivante :
Est-ce que cette journée correspond à l’idée que je me fais d’une journée idéale ?
Si oui, pourquoi ?
Si non, pourquoi ?
L’idée est de mettre en lumière des évènements récurrents qui pèsent dans votre quotidien. Une fois identifiés, il vous sera beaucoup plus simple d’agir.
Spoiler alert : mon travail et mon lieu de vie revenaient souvent dans mes problèmes.
Essayez cet exercice quotidiennement pendant 2 semaines.
Affronter la réalité et être honnête avec soi-même demande du courage.
Rationaliser l’argent
Parlons pépettes !
L’argent, c’est un peu le nerf de la guerre. Nous avons peur d’en manquer. Cette peur est l’un des plus gros freins au lancement d’un nouveau projet (avec la peur de l’échec).
La solution ? Rationaliser.
Comment faire ?
Simple maths.
De combien avez-vous besoin pour vivre ?
En travaillant en libéral et en vivant dans une grande ville, j’avais environ 2900 € de frais fixes :
725 € de loyer
120 € d’assurance auto
200 € d’essence
150 € d’entretien de voiture en moyenne
70 € de téléphonie
680 € de CARPIMKO
660 € d’Urssaf
40 € de CFE
50 € de mutuelle
90 € d’assurance pro
30 € d’assurance habitation
35 € d’électricité
45 € de salle de sport
Ajoutez à ceci toutes les dépenses quotidiennes (resto, cinéma, etc…), qui s’élevaient en moyenne à 700 € supplémentaires par mois.
Dans le mode de vie que je voulais avoir, j’avais besoin de prévoir :
400 € pour l’hébergement
15 € de téléphonie
150 € d’impôts ( je suis devenue imposable à ma cessation d’activité… pas de chance ! )
30 € pour le sport
40 € d’assurance maladie
A cela, ajoutons :
200 € de nourriture
150 € les billets d’avion
150 € pour les extra
J’estimais donc à 1200 € / mois le minimum dont j’avais besoin par mois pour soutenir mon lifestyle idéal. Il s’agit d’un budget assez large pour les pays dans lesquels je voyage.
3600 € Vs 1200 €. Un mois à Marseille me coûtait 3 mois en digital nomad…
1200 € me paraissait être un montant atteignable rapidement.
Je souhaitais tout de même prévoir un matelas de sécurité me permettant de vivre 1 an sans revenu (au cas où).
1200 x 12 = 14 400 €
Il m’a fallu économiser pendant environ 6 mois (en plus de mes économies de base).
Ma situation était relativement simple : pas d’enfant, pas de prêt, pas de contrainte. Etant libérale, je n’avais en revanche pas accès au chômage.
Chacun part avec une liste de contraintes avec laquelle il faut ensuite composer.
Il existe deux manières de voir les choses :
Regarder à travers le prisme des problèmes que cela va engendrer.
Réfléchir à comment rendre cela possible.
Le passage du 1 au 2 est salvateur.
Si vous pensez qu’une reconversion est impossible à cause de l’argent, prenez le temps de faire cet exercice.
Votre rêve est peut-être à portée de main.
💡 Une idée si vous n’avez la possibilité d’économiser :
Il n’est pas nécessaire de partir à l’aventure sans revenu. Il est possible de lancer un side project, puis de basculer petit à petit une fois que l’on génère des revenus.
Nous aborderons ce sujet dans les prochaines newsletters.
Zanzibar, un bon spot pour Digital Nomad ?
Zanzibar, c’est le royaume du chill.
Les philosophies locales ? Pole Pole et Hakuna Matata.
Traduisez par “Doucement, doucement” et “Pas de problème”.
Si l’idée de poser vos valises ici pour quelques temps vous intéresse, voici le bilan de mon expérience en tant que digital nomad à Zanzibar.
Les points positifs :
Le cadre : Un vrai décor de carte postale : les plages de sable fin, les cocotiers et les lagons azurs vous feront certainement apprécier le lieu. Seul bémol, le triste spectacle des déchets plastiques qui s’amoncellent à certains endroits de l’île.
Les activités nautiques : Kite surf, snorkling, paddle, planche à voile… Le cadre est magnifique. Vous y trouverez une grande diversité dans la faune et la flore océanique.
Le climat : En se situant un peu en dessous de l’équateur dans l’hémisphère sud, les températures oscillent entre 20 et 33 degrés toute l’année. Il semblerait y avoir une petite saison humide, mais rien de comparable aux pays d’Asie.
Le coût de la vie : 1 € correspond à environ 2700 TZS (Tanzanian Schilling). C’est à peu près ce que vous coûtera une bière (50 cl). Nos repas oscillaient entre 3 € (local) et 15 € (resto touristique) par personne. La cuisine swahili est délicieuse (parole de gastronome) ! Enfin, nous avons payé 700 € pour une chambre double dans une villa plutôt luxe avec piscine, petit déjeuner et ménage quotidien pour un mois.
Les points négatifs :
Le coût : Paradoxal ? Oui, un peu, mais laissez moi m’expliquer. Si le coût de la vie est bas en comparaison avec France, il reste élevé par rapport à certains spots connus des digitals nomads (Bali, Chiang Mai…). N’oublions pas que nous sommes en Afrique et que le prix varie beaucoup d’une personne à l’autre. N’étant pas une négociatrice affirmée, j’y ai surement laissé quelques kopecks.
Internet : Je me suis littéralement arraché les cheveux pendant ce mois à Zanzibar avec Internet. Le wifi disponible dans les établissements était difficilement utilisable. La solution ? Acheter une SIM locale faire du partage de connexion all day long. S’il vous suffit d’un accès faible débit, il est possible que vous vous en sortiez. Si votre vie est rythmée par des visio-conférences, alors évitez Zanzibar.
Peu adapté pour la productivité : Nous avons eu beaucoup de mal à trouver des lieux ou nous étions bien installés, au calme et avec un bon accès internet.
Conclusion :
Définitivement, j’ai perdu beaucoup de temps dans mon travail en passant un mois à Zanzibar. J’y ai cependant découvert un lieu magnifique. Cet archipel vaut le détour !
N’hésitez pas à y faire un tour pour vous relaxer ou vous adonner aux joies des sports nautiques. Pour ce qui est de la productivité, mieux vaut oublier.
“Pole pole rafiki” : “doucement doucement mon pote”. 😉
Q & A
“Si l’on a des doutes sur notre métier, quels sont les questions à se poser et que faire ?”
Je ne peux pas donner une recette miracle qui fonctionnera pour tout le monde. En revanche, je peux vous parler de la manière dont je m’y suis prise.
Première étape : Identifier ce qui pose problème dans son métier. D’où vient le mal-être ? D’un collaborateur ? Du rythme de travail ? Vous pouvez agir là-dessus.
Le métier n’est pas compatible avec le mode de vie rêvé ? Il provoque un conflit de valeur ? Il va surement falloir envisager de faire autre chose.
Deuxième étape : Apprendre à se connaître (au moins un peu). Mais en fait, qu’est-ce que j’aime ? Qui suis-je ? Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Quelles sont mes valeurs ?
Cette étape est nécessaire pour envisager un nouveau projet épanouissant.
Au fil des prochaines newsletters, je vous donnerai des outils pour travailler sur soi.
Troisième étape : Construire un business autour du lifestyle que l’on désire. Pour cette étape je te laisse lire la question suivante. 👇
Quelles sont les reconversions possibles lorsque l’on a un métier très spécifique ?
Il y en a énormément, surtout si on est prêt à créer sa propre activité. Développer un savoir-faire unique permet de s’affranchir des diplômes. Internet ouvre une infinité de possibilités. Profitez-en.
Les questions à se poser :
Qu’est-ce que tu aimerais faire?
Se relancer n’est pas toujours facile, prends tout le temps nécessaire pour réfléchir à ton projet.
Tu peux commencer par réfléchir à tes valeurs fondamentales, au job qui te faisait rêver plus jeune, etc… Identifie le lifestyle de tes rêves.
Ici, nous ne cherchons pas à retrouver un job “alimentaire” mais à repenser tout notre mode de vie.
👉 Construire un business autour du lifestyle que tu désires et non l’inverse !
Comment y arriver ?
Une fois que tu sais ce que tu veux faire, l’étape la plus difficile est passée. La suite n’est “que” de l’exécution.
Tu veux être web designer ? Apprends le webdesign.
Comment ? Internet offre une multitude de solutions.
Commencez par vous renseigner en lisant des articles de blog ou des sites spécialisés dans le domaine que vous voulez découvrir.
Mettez la main à la pâte avec des tuto sur Youtube (utilisation de logiciel, apprentissage sportif, … Vous y trouverez à peu près tout ce qui existe).
Inscrivez-vous à des formations, séminaires, webinar…
Besoin d’un diplôme pour se sentir légitime ? Udemy, Openclassroom, ou encore Livementor sont de super outils pour faire des formations en ligne.
💡 Si vous n’êtes pas convaincus, je vous invite à découvrir l’histoire de Julius Yego ou “Mr.Youtube man”. Cet homme s’est entrainé tout seul à devenir lanceur de javelot professionel. Il a tout de même atteint le niveau olympique. 🥇
My coach is me, and the Youtube’s video.
Voilà.
Comment t’es-tu lancée ?
Après avoir évalué longuement à ma situation, je savais que je devais arrêter.
J’ai réfléchi à ce que je pouvais faire pour avoir la vie dont je rêvais. Je me suis fixée une date butoir pour quitter mon job. J’ai pris mes billets et je suis partie.
J’ai choisi une activité dans laquelle je pouvais être créative, à mon propre compte et pouvant générer des revenus assez rapidement.
J’ai travaillé gratuitement sur le projet d’une amie pour apprendre et me sentir en confiance.
En me présentant comme webdesigner, j’ai décroché un premier contrat sans vraiment démarcher.
Le fait de m’être mise au pied du mur (plus d’appart, plus de job) m’a forcé à me bouger rapidement. Il m’arrive de stresser mais, lorsque cela m’arrive, j’essaye de le transformer en force motrice.
Il est possible de ne pas se lancer dans l’arène directement.
Avoir un projet secondaire à côté de son travail et le faire évoluer jusqu’à ce qu’il soit rémunérateur est une autre façon de faire !
Quel est l’intérêt d’avoir un site internet lorsque l’on est professionnel de santé ?
In fine : Augmenter son chiffre d’affaire.
Comment ? En augmentant votre visibilité auprès des patients et d’autres professionnels de santé sur internet.
Créer une vitrine de votre cabinet a un effet rassurant pour les patients. Ils savent à quoi ressemblent les locaux, ils ont une idée de qui vous êtes et de vos tarifs.
Enfin, c’est une occasion d’exposer librement vos spécialités et vos formations.
La création de site internet peut concerner n’importe quel cabinet qui souhaite grandir. Il peut s’agir d’une nouvelle structure, d’un rachat ou d’un cabinet bien implanté.
Nous voilà arrivés à la fin de cette première édition. J’espère qu’elle vous a plu et que vous repartez avec quelques nouvelles idées ou pistes de réflexions.
Ce format est une première pour moi. J’attends vos retours avec impatience pour m’améliorer !
Vous voulez me contacter pour travailler avec moi ou m’envoyer vos questions ? Ça se passe sur :
ou
Je vous dis à la semaine prochaine, dans ODN ! 🌴 ✌
Julia
Communauté
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