Hello tout le monde, ici Julia en direct de Dubaï !
Cela va faire bientôt 3 ans que j’ai fait ma reconversion. Mon parcours s’est plutôt bien déroulé, mais je mentirai en disant qu’il a été optimal. En chemin, j’ai vu plusieurs personnes me passer devant et développer des business beaucoup plus résilients et rémunérateurs que le mien.
En repensant à tout ça, j’ai décidé d’amorcer des changements dans ma manière de gérer mon activité. C’est le typiquement le genre de retour qui m’aurait été utile quelques années en arrière.
Voici 6 points que j’aborderais différemment en lançant mon business aujourd’hui
Développer ses compétences en vente, négociation et marketing
C’est une erreur que j’ai souvent pointée du doigt.
Je l’ai vécu, mais j’ai également vu d’autres freelances talentueux se vendre à des prix ridicules et galérer financièrement. Ils ne maîtrisaient pas la négociation, baissaient leur prix pour s’assurer d’avoir du travail, accepter toutes les missions de peur de manquer…
Lorsqu’on est indépendant quelque soit le domaine d’activité, on peut être le meilleur du monde, faut-il encore le faire savoir.
Je me suis lancée en septembre 2020 et j’ai attendu février 2021 pour me former dans ces domaines. Et, je l’ai fait seulement une fois arrivée au pied du mur. Résultat ? stress et épuisement de mon matelas financier (il me restait 700€ de liquidité).
Débourser cet argent à ce moment a été, bien que salvateur, un vrai sacrifice.
→ Investir sur soi et son business est essentiel, surtout au lancement.
Vivre plus sobrement
Je vis à Dubaï. On ne va pas se mentir, la sobriété n’est pas au centre de ma vie. J’ai toujours aimé profiter, sortir, voyager, manger au restaurant…
À mon lancement, lorsque je voyageais, j’étais accompagnée de quelqu’un qui n’avait pas du tout les mêmes revenus que moi. Par égo et par envie, je n’acceptais pas de ne pas pouvoir suivre financièrement. Alors j’ai vécu au-dessus de mes moyens, jusqu’à avoir une ardoise que j’ai mis des mois à rembourser péniblement.
La liberté, c’est en partie, de vivre en-dessous de ses moyens. Se réfrêner un peu au lancement, c’est peut-être s’épargner des mois de stress financiers.
Écouter son instinct avec les prospects
100% des clients qui m’ont fait une mauvaise impression m’ont causé des problèmes sur le long terme.
Ils ont souvent eu des soucis avec les presta précédents, sont inconsistants dans leurs échanges, mettent du temps à payer (quand ils payent). Ce sont des profils toxiques qui nuiront à votre business à tous les niveaux. Ils demanderont plus de temps, d’argent et de charge mentale.
J’ai pratiqué la technique de la “taxe abrutis” : faire une proposition à un tarif très élevé (prix auquel j’accepte des embêtements supplémentaires). C’est une erreur. Vous ne saurez jamais à quel point un client pourra vous ennuyer.
Écoutez votre intuition coûte que coûte. Vous fermez la porte à un client risqué et la gardez ouverte pour un client qui vous fera kiffer.
Fixer des objectifs à ne pas dépasser
Quand je me suis lancée, je ne connaissais pas vraiment le concept de solobusiness. Je savais qu’il était possible de décorréler ses revenus de son temps mais je pensais que ce n’était pas pour moi.
Ma problématique N°1 au départ était “générer des revenus qui me permettent de couvrir les dépenses”. Pour structurer mon évolution, j’avais mis en place des objectifs de revenus à atteindre. Mais, je n’avais pas fixé de borne maximale après laquelle je devais refuser le travail supplémentaire.
L’activité du freelance est capée et chronophage. Si on choisit d’opter pour un business lifestyle, le modèle du solobusiness est plus pertinent. Mais, il demande de travailler sur des axes qui ne seront pas immédiatement rémunérateurs.
Si je devais revenir en arrière, je définirai un nombre d’heures de travail et/ou montant à ne pas dépasser, afin de mettre sereinement mon focus sur le développement d’autres canaux de monétisation.
Développer d’autres canaux
Suite du point précédent… Dès le départ, je bloquerai des plages horaires dans ma semaine de travail pour plancher sur des projets long terme. Ces projets, dans un premier temps, je les axerai autour :
- Des médias (linkedin, tiktok, insta, youtube,…peu importe !)
- Des produits digitaux
Avoir une activité qui nécessite une présence permanente est fragile et peut devenir un véritable carcan. On s’émancipe du salariat et on fini asservi par son business.
Connecter plus avec d’autres indépendants
Depuis le lancement du podcast avec Manon Tournant, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes et d’échanger avec eux. J’avais oublié la fraîcheur qu’apportent ces nouvelles rencontres.
Le cercle proche est essentiel mais les nouvelles rencontres, mêmes brèves, le sont aussi. Elles nous apportent de nouvelles idées, de l’inspiration et des points de vues différents.
Je suis une grande feignante sociale et si je n’avais pas cédé à la flemme cela aurait été bénéfique pour moi et mon business.
Le mot de la fin
Ces 6 étapes ont été les plus grosses de mon propre parcours. Mais, évidement, toutes les expériences entrepreneuriales sont différentes. Repousser votre lancement afin de vous préparer à toutes les éventualités en amont n’est pas la solution.
Si vous évitez les miennes en ayant lu mon contenu, vous serez très probablement confronté à d’autres. Les erreurs et les échecs ne sont ni bien ni mal, ils sont constitutifs du projet.
Si vous avez aimé cette édition & que vous souhaitez me soutenir n’oubliez pas de laisser un ❤️ et un commentaire.
Pour me contacter et échanger, vous pouvez m’envoyer un message sur Instagram ou LinkedIn
Je vous remercie d’avoir lu jusqu’au bout & vous donne rendez-vous dans deux semaines ! ☀️
Merci pour ton retour d’expérience c’est super intéressant !