Hello tout le monde !
J’espère que vous allez bien.
Ici Julia, en direct… du sud de la France ! C’est un peu moins exotique que d’habitude, mais on y trouve aussi des coins agréables. 👇
Le rythme de mon activité s’est enfin calmé. J’ai prévu de tout couper à partir de fin octobre / début novembre pour profiter de Chypre, retrouver mon amoureux et prendre un peu de recul sur ce que je fais.
Le nouveau passeport est arrivé, les billets sont pris. So… 👇
L’année passée a été riche en expériences. Cette nouvelle façon de vivre a beaucoup fait évoluer ma façon de penser. Avant de partir, je vous ai préparé une édition dans laquelle je vous partage ma réflexion du moment.
Après un an de nomadisme, ma vision de la liberté.
La liberté est un élément de ma vie que je valorise énormément. Elle est même devenue ma valeur principale.
En 2019, je suis partie seule en voyage en Amérique du Sud. Du moment où j’ai pris mes billets, j’ai expérimenté pour la première fois et pendant plusieurs mois un profond sentiment de liberté et de bien-être. Il m’a accompagné jusqu’à mon voyage et même quelques mois au-delà avant de se mettre à beaucoup fluctuer.
Ces quelques que mois m’ont fait prendre conscience de deux choses : le bien-être ne s’atteint pas, il se cultive, et en ce qui me concerne, il est directement lié la liberté.
Mon désir d’adopter le mode de vie digital nomad a fortement été influencé par cette expérience.
Depuis un an, j’ai opté pour un mode de vie avec le moins d’obligations possibles pour me sentir libre : pas de réveil, pas de patron, pas de cabinet… Pourtant, je ne retrouve pas cet état de bien-être. Il m’arrive même, de me sentir moins libre que lorsque j’exerçais en cabinet.
Frustrée de ce constat, je me suis demandé si ma définition de ce concept n’était pas erronée.
Il y a encore quelque temps, je pensais que la liberté résidait dans le nombre d’options qui s’ouvraient à nous à chaque instant et dans la minimisation des contraintes.
Le principe étant le suivant : en multipliant les options, j’augmente la possibilité d’avoir une solution qui me convient parfaitement. Pour choisir, j’opte généralement pour la décision qui me laissera encore de nombreux choix par la suite. Cette idée présente plusieurs problèmes :
La liberté est entièrement dépendante des éléments extérieurs.
Elle ne fonctionne qu’à l’échelle individuelle et est inapplicable dans le cadre d’une société. La liberté absolue ne pouvant pas être l’absence totale de contrainte.
Pour chaque contrainte que l’on refuse, on en crée une autre opposée. Exemple : je me libère de la contrainte d’être à un endroit précis pour travailler, ma nouvelle contrainte est de ne plus accepter de travail qui m’assujettit à un lieu.
Il fallait donc revoir ma copie.
Le simple fait d’avoir plus d’options ne nous rend pas plus libre.
Ce n’est pas en étant face à une multitude de choix que l’on exerce sa liberté, mais plutôt en prenant la décision de s’engager dans une voie.
Il semblerait même que l’abondance de possibilités soit un antagoniste à notre bonheur. Je vous invite à regarder cette vidéo qui traite du paradoxe du choix. Elle m’a beaucoup plu et fait réfléchir.
La liberté, une quête interne ?
Puisque dans ma définition, pour chaque contrainte que l’on refuse, une autre opposée apparaît, la liberté absolue devenait alors complètement inatteignable.
Au même titre que le bonheur, elle est peut-être avant tout une quête interne ?
Ne pas être à la merci de nos émotions négatives est probablement plus puissant qu’avoir un large choix pour la prochaine destination que l’on va visiter. De manière générale, baser notre bien-être sur ce que nous pouvons contrôler (au moins partiellement) plutôt que sur des éléments extérieurs me paraît plus sage.
En suivant cette réflexion, il serait donc plus important de se “libérer de” que “d’être libre de”.
Notre plus grande prison est notre esprit
Dans ce cas, quelles sont nos propres limites ? Nos angoisses.
⚠️ Il faut bien différencier la peur, des angoisses.
👉 La peur, est une réponse physiologique à un danger imminent.
👉 L’angoisse, est un malaise consécutif aux projections pessimistes de nos esprits. Le danger n’est pas réel, il est supposé.
Ce sont les véritables barrières qui cloisonnent nos vies.
Et si, finalement, être libre consistait à ne plus être dominé par ses craintes ?
Passage à la pratique
Il me semble qu’il existe deux types de causes à ces angoisses :
Nos craintes personnelles (liées à notre expérience)
Nos biais cognitifs (liés à notre psychologie)
Pour que ces mots ne restent pas seulement des idées, j’ai décidé de travailler sur ce monde intérieur.
J’ai créé une petite bucketlist à réaliser avant mes 30 ans (qui arrivent dans 14 mois). Dans cette liste, certaines expériences sont très simples à réaliser, mais d’autres vont vraiment me confronter à mes angoisses.
Enfin, en ce qui concerne les biais cognitifs, la connaissance de notre psychologie nous permet de nous remettre en cause nos perceptions. Il faudra donc être capable d’être sceptique à l’égard de mes propres jugements et perceptions.
Bilan à un an sur les résultats…
💡 Ce format change un de ce que j’ai proposé depuis le début. Je suis curieuse d’avoir vos retours à ce sujet !
Nous voici à la fin de cette édition, j’espère qu’elle vous a plu. Si vous souhaitez me faire des retours ou me poser des questions, contactez-moi sur Instagram.
Je vous souhaite un week-end, et vous dis au mois prochain ! ☀️✌
Julia
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