Hello !
Aujourd’hui, je vous écris depuis Johannesburg.
Après avoir parcouru le quartier de Maboneng pendant deux semaines, nous avons renouvelé pour au moins 1 mois. Direction Rosebank !
Si vous venez d’arriver et que vous avez manqué les premières newsletters c’est ici :
Ou sont passés nos rêves ?
Si vous avez lu les éditions précédentes, vous savez que dans ma façon de voir les choses, réaliser ses rêves contribue à une vie réussie.
Enfants, nous rêvons beaucoup de ce que nous allons devenir.
Où sont passés ces rêves de gosses ? (bordel)
En grandissant, nous les abandonnons petit à petit pour rentrer dans le moule. Ensuite, nous passons nos vies à fantasmer celles de ceux qui ne se conforment pas.
Paradoxal, non ?
De quoi rêviez-vous lorsque vous étiez enfant ?
Apprendre à se connaître
À un moment, je me suis rendu compte que je n’avais plus d’envie. Plus rien ne me portait, je ne savais plus dans quelle direction avancer. Je me laissais porter par le flot de la vie.
Sans envie, on meurt. C’est dans le mot : en-vie.
Je n’avais plus de rêve.
Du moins, je les avais enfouis. Ils me semblaient totalement inatteignables.
Pendant le premier confinement, je me suis mise en mode spéléologue. J’ai troqué le casque et la pelle pour une feuille et un stylo et suis partie dans une expédition interne à la recherche de mes rêves perdus.
Une seule règle : ne pas se mettre de barrière.
Le résultat : une bucket list (liste de rêves).
Je vous en donne un aperçu :
Visiter les 7 nouvelles merveilles du monde
Gravir l’Himalaya
Manger dans 50 restaurants étoilés
Apprendre le piano
Faire un vol en zéro G
Créer un parfum unique avec un parfumeur
Partir un an faire le tour du monde
Essayer l’ayawaska
Prendre le premier vol dans un aéroport
Participer à une course
….
Prendre un cours de Taekwondo
Les rêves que nous avons, indiquent la direction que devrait prendre notre vie.
En dressant cette liste, j’ai compris que mes rêves me paraissaient irréalisables à cause de mon mode de vie.
Finalement, peut-être que je les réaliserai tous, ou peut-être pas. Mais cela n’a aucune importance.
L’objectif est simplement de passer à l’action, de me faire du bien en faisant ce que j’aime et de m’accomplir un peu plus chaque jour en découvrant de nouvelles choses.
Il faut sortir des cases, et suivre son chemin.
Je vous partage une conférence Ted qui m’a beaucoup motivée :
Sandra Reinflet nous raconte la manière avec laquelle elle a réalisé ses rêves d’enfant. Son récit et sa vision des choses sont très inspirants.
Nos vies, que nous choisissons souvent entre 18 et 20 ans, conditionnent pour la majeure partie d’entre nous la suite.
Nous consacrons 35, 40, 50 voire 60 heures par semaine à des projets qui n’ont pas ou peu d’importance.
Il n’y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve ou on l’accomplit.
René Char
Transcendez vos rêves en objectifs et accomplissez-les. Les rêves n’ont pas vocation à le rester.
Décomposer son rêve
Pourquoi nos rêves nous semblent inaccessibles ?
Le mot en lui-même fait référence à quelque chose d’irréel, de fantasmatique. Pourquoi ne pas parler d’objectif ?
Si vous avez rédigé votre bucket list, je vous conseille de l’ordonner par difficulté de réalisation.
Prenez le plus simple de vos rêves. Pouvez-vous le réaliser immédiatement ?
Si non, pourquoi pas ce week-end ?
Si non, décomposez-le en plusieurs petits objectifs.
Pouvez-vous en atteindre un demain / ce week-end ?
Décomposer va vous permettre d’avancer de petite victoire en petite victoire.
Si vous avez regardé la vidéo de la conférence de Sébastien Bohler dans la newsletter de la semaine dernière, vous savez que notre cerveau est sensible aux récompenses. En revanche, il n’aime pas spécialement les objectifs à long terme.
Arriver à valider des milestones apporte de la satisfaction et vous évoluerez dans une dynamique positive.
Il est beaucoup plus neuro-ergonomique de planifier de nombreuses petites étapes pour avancer dans son projet.
Créer son chemin
Prenons un des exemples les plus ambitieux : Je rêve de gravir l’Everest.
Que demande cet objectif ?
D’être en bonne forme physique.
D’être expérimenté en alpinisme.
D’avoir les fonds nécessaires à l’expédition.
De trouver un guide.
D’organiser son expédition.
Nous pouvons à nouveau rediviser ces objectifs. Prenons ceux liés à la capacité physique.
Faire du sport régulièrement
Avoir une bonne alimentation
Commencer par gravir un 3 000, puis 4 000 m.
…
Là encore, vous pouvez redécomposer.
Le but est d’arriver à diviser jusqu’à la plus petite unité de votre rêve afin de pouvoir vous lancer dès demain.
Je pense que tout est possible à qui rêve, travaille et n’abandonne jamais.
Xavier Dolan
Bien dit Xavier ! 💪
Connaissez-vous la pyramide de Maslow ?
Il s’agit d’une pyramide qui hiérarchise nos besoins, établie en 1940 par A.Maslow.
L’accomplissement personnel serait au sommet de ce modèle.
Le rêve en lui-même n’est pas important, peu importe sa nature. Il a pour but de devenir l’objet de vos désirs pour vous motiver et vous pousser à vous réaliser.
C’est dans la difficulté, l’effort et le dépassement de soi que l’on se découvre et que l’on s’accomplit.
La citation suivante prend peut-être ses racines dans cette idée :
All greatness comes from suffering
Naval Ravikant
Balade dans les quartiers hipsters de Johannesburg
Cette semaine nous avons profité d’une journée ensoleillée pour se promener et découvrir les quartiers de Maboneng et Marshalltown.
Nous sommes partis de Main Street, pour rejoindre l’avenue principale de Maboneng : Fox Street.
Les murs de ces petites rues qui affluent sur l’artère principale sont recouverts par les peintures urbaines, colorées, vivantes, et arty.
Elles ont réjoui mon cœur d’amoureuse du street art ! 🧡
Dans ce quartier, on trouve bon nombre de restaurants. On mange particulièrement bien à Johannesburg et à des prix dérisoires.
Cuisine française, éthiopienne, italienne : il y en a vraiment pour tous les goûts ! 🥘
Nous avons vu, un peu partout dans les rues, de nombreux photographes qui prenaient les passants.
Ici, tout le monde tape la pose, matin, midi et soir !
Les étals d’artisans, les galeries et boutiques de créateurs locaux remplissent l’avenue principale.
Si le centre du quartier est particulièrement vivant et réjouissant, il suffit de prendre une rue parallèle pour être confronté à une misère extrême.
J’ai assisté au malheureux spectacle d’une personne se lavant avec l’eau des égouts… Je ne pense pas avoir déjà été confrontée à une scène de misère aussi violente, même dans les villages reculés de Tanzanie.
Johannesburg est marquée par son histoire ségrégationniste relativement récente.
L’apartheid a pris fin depuis 1991. La ville s’est construite sur un clivage humain et structurel. Il y a très peu de mixité. Chacun vit de son côté de la barrière.
On dit souvent que la France est le pays des droits de l’Homme et de la liberté. Il est certain que tout n’est pas parfait, à l’instar de l’actualité du moment.
Néanmoins, le voyage permet de se rendre compte de ce qu’il se passe ailleurs.
Notre nation a pour valeur l’égalité, nous apprenons depuis l’enfance à aimer nos différences et à en faire une richesse.
Soyons reconnaissants de ce que nous avons. 🙏
Nous voilà arrivés à la fin de cette quatrième édition. J’espère qu’elle vous a plu et que vous repartez avec quelques nouvelles idées ou pistes de réflexions.
Je vous souhaite un bon week-end et vous dis à la semaine prochaine, dans ODN ! 🌴 ✌
Julia
Communauté
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